Dance of the seven veils

Le personnage énigmatique de Salomé, avec sa fameuse danse des sept voiles, habite notre imagination depuis des siècles. À l’instar d’autres figures féminines légendaires, de nombreux artistes masculins ont essayés de dompter Salomé au fil du temps. Ces hommes nous ont servi la représentation d’une force primitive, brutale propulsée par une luxure débridée. Sa naïveté et ses faiblesses masquent un caractère monstrueux et opportuniste représentatif des figures féminines.

Dans cette création radicale d’Aïda Gabriëls, Salomé se soustrait au regard extérieur restrictif que les hommes lui ont imposé en produisant elle-même un cri primal. Que se passe-t-il lorsque la soi-disant incarnation de la sensualité déchire les sept voiles qui la cachent et révèle sa vraie nature ?

La soprano Astrid Stockman et les musiciens Colin H. Van Eeckhout (Amenra, CHVE) et Pieter-Jan Van Assche (Innerwoud) créent une composition contemporaine où l’électronique se mêle aux sons classiques. Le danseur Germán Jauregui et le sculpteur Rui Barros collaborent au triomphe de Salomé. La danse, l’image et le son font revivre Salomé dans un mélange tactile de forces primaires et de peurs universelles qui nous concernent toutes et tous.

Jauge limitée. Billets en vente dès le 21 avril à 14h00 sur le site du Nouveau Monde.